Quinoa vinaigrette et brebis frais, par Samuel Destaing

15 mars 2014

Pour 2 personnes


50 g de quinoa noir* (à défaut, quinoa blanc)

2 fromages de brebis frais

1 échalote

1 citron

Huile d’olive

Gros sel

1 tranche de pain de mie

2 touffes de rampon


* hormis le quinoa blanc, il existe aussi du quinoa noir et du quinoa rouge. La couleur change, mais le goût et la texture eux, ne changent pas. On peut donc utiliser indifféremment ces trois sortes de quinoa


Rincer abondamment le quinoa à l’eau froide durant 2 minutes. Le mettre dans une casserole et le recouvrir avec 2 dl d’eau. Ajouter 1 pincée de gros sel.

Porter à ébullition et cuire à petits bouillons 20 minutes, le temps que le quinoa absorbe l’eau ; ajouter de l’eau au besoin.

Laisser refroidir dans un saladier.

Eplucher et ciseler l’échalote. Ajouter au quinoa, arroser avec un filet de jus de citron et 2 cs d’huile d’olive. Poivrer et bien mélanger.

Détailler le fromage de brebis en quartiers.

Griller la tranche de pain et la tailler en mouillettes.

Dresser le quinoa sur des assiettes à l’aide d’un emporte-pièce et poser une touffe de rampon dessus. Disposer le fromage de brebis autour, arroser avec un filet d’huile d’olive, ajouter les mouillettes et… déguster !


Les conseils du chef 

On peut troquer les brebis frais pour du chèvre frais ou du sérac. De même on peut remplacer les mouillettes de pain par des croûtons de pain d’épice.

Le portrait du chef

C’est par passion de la montagne et du ski que Samuel Destaing a débarqué en Valais il y a quelques années. Originaire du Jura français, ce fils de charcutier a d’abord exercé dans des maisons prestigieuses, comme celle de Marc Veyrat à Annecy, avant d’être engagé par le légendaire Jean-Maurice Joris, le chef du restaurant des Alpes à Orsières. Quelques années plus tard, le «maestro» lui remettait les clés de son établissement. Depuis qu’il est seul aux fourneaux, le jeune chef continue de s’appuyer sur les produits pour élaborer ses plats. Tout au long de l’année et au gré des saisons, il propose notamment des menus «Verticale», sortes de déclinaisons thématiques autour d’un produit : asperge au printemps, homard en été, chasse en automne, etc. Mais son autre marque de fabrique est la qualité esthétique de ses assiettes. Tel un peintre, Samuel Destaing fait de chaque plat un tableau. Ses assiettes se dévorent des yeux avant d’être dévorées tout court. A tel point qu’aux Alpes, on y viendrait que pour… la vue !