Gnocchi aux blettes

9 mars 2024

Pour 2 personnes

 

350 g de patates à chair farineuse (bintje ou agria)

175 g de vert de blette (soit environ 350 g de blettes)

1 gousse d’ail

85 g de farine

1 jaune d’œuf

Sel fin

1 dl de coulis de tomate

Huile d’olive

1 branche de romarin

 

Laver les feuilles de blette. Emincer grossièrement, puis verser dans une poêle anti adhésive avec un tout petit d’eau.

Piquer la gousse d’ail au bout d’une fourchette et remuer les blettes le temps qu’elles se détendent (2 à 3 minutes). Egoutter, puis essorer soigneusement afin d’éliminer un maximum d’eau. Hacher finement.

Cuire les pommes de terre entières, à la vapeur. Eplucher, puis passer au presse- purée.

Ajouter la farine, les blettes hachées, le jaune d’œuf et 1 cuillère à moka de sel.  Agglomérer en pâte.

Mouler un gros saucisson ; le détailler en quatre portions.

Rouler chaque portion en boudin sur le plan de travail fariné, puis tailler les gnocchi. Façonner les «merda de can» en les roulant avec les doigts afin de leur donner une forme allongée.

Faire revenir la gousse d’ail et la branche de romarin 2 minutes dans 2 cs d’huile d’olive, ajouter le coulis de tomate, cuire 3 minutes, réserver.

Pocher les gnocchi 2 à 3 minutes dans une grande quantité d’eau frémissante salée. Dès qu’ils remontent à la surface, ils sont cuits.

Récupérer à l’écumoire et les mettre directement dans la sauce tomate. Remuer brièvement pour enrober les gnocchi. Les servir sans attendre dans des assiettes creuses.

Déguster au naturel, ou saupoudré d’un peu de parmesan fraîchement râpé.

 

A Nice, on l’adore !

S’il est une région qui voue un véritable culte au vert de bette, c’est bien celle de Nice. Grâce à son climat azuréen, la blea y pousse quasiment toute l’année, tandis que chez nous, elle ne résiste pas aux gels hivernaux. Les Niçois font tout, ou presque, avec de la blette : des ravioli, des omelettes, et même des desserts. Ce n’est pas pour rien qu’autrefois ils se surnommaient caga blea, littéralement «chieurs de blettes». De crotte, il en est aussi question dans la recette de gnocchi aux blettes, dont la forme allongée évoque tant celle de nos toutous que les facétieux Niçois l’ont nommée merda de can.

 

Que faire avec les côtes ?

Alors que les Niçois sont particulièrement friands du vert de blette, les Lyonnais, eux, privilégient les côtes. Ils en font un célèbre gratin à la moelle. Pour cuisiner simplement les côtes, on peut aussi les cuire dans du bouillon de légumes, puis les gratiner au four avec du fromage.